« La Vie commence au-delà de ta zone de confort ».

Cette phrase a beaucoup résonné en moi quand je l’ai entendue pour la première fois en 2013. Elle a fait partie de ces catalyseurs qui m’ont amenée à voyager et à sortir de ma routine. En 2014, j’ai passé une année entière à voyager (Inde, Indonésie, Nouvelle-Zélande, Mexique, Pérou, etc.) Je suis revenue ensuite à Paris puis en 2017, je suis repartie en sac à dos marcher sur le Chemin de Compostelle après avoir quitté mon travail et mon appartement à Paris.

Je suis maintenant de retour à Paris et ce désir de voyage est toujours là mais il se manifeste différemment. Je crois que le voyage au long cours, hors zone de confort, m’a littéralement transformée et ouverte. Ça a bousculé mes croyances sur moi, sur la Vie. Ça m’a permis de voir qu’il y a d’autres façons de vivre et de penser, ça m’a reconnectée à la nature et à ma propre nature.

Et en même temps, le voyage m’a déracinée. J’avais des questions, je suis partie voyager et je suis revenue avec de nouvelles questions. Le voyage m’a perdue complètement. Pour mieux me retrouver. Quand on se laisse transformer par le voyage, ça vient nous chercher dans nos profondeurs. Et c’est en visitant ces profondeurs, en vivant l’expérience d’être perdu, que l’on peut toucher à la part la plus immuable en soi, que j’appelle le coeur de l’oignon. Au-delà des artifices, des masques et des conditionnements.

Se perdre pour mieux se retrouver.

Voilà ce que m’a permis le voyage. Maintenant, je vois le voyage davantage comme un état d’esprit intérieur que comme une expérience extérieure. Un état d’esprit d’ouverture, celui de ne rien prendre pour acquis, de se laisser traverser par les émotions, d’être prêt à remettre en question ses pensées et ses actions.

On peut voyager en restant chez soi. Si on est prêt à élargir les frontières de ce « soi ». Je crois que c’est de ces frontières-là, celles qui sont en soi, dont il s’agit quand on parle de zone de confort. 

Et vous, vous êtes plutôt voyage intérieur, voyage extérieur, ou les deux ? Es-tu prêt à élargir les frontières en toi? 

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