Je ne suis pas fan de la vue de mon appartement (que j’avais hésité à quitter) mais il y a un endroit où le soleil passe et ça, ça vaut de l’or… J’essaie de capter le moindre rayon et en fermant les yeux, j’imagine que je suis en train de lire en pleine nature… D’ailleurs, les oiseaux chantent à Paris, plus que d’habitude. En tant qu’être humain, nous avons cette capacité fantastique à améliorer une situation avec notre esprit et notre imagination. ⁣

Confinement et étapes du deuil

Je suis passée par plein d’émotions différentes depuis une semaine, qui ressemblent bizarrement aux 5 étapes du deuil (Kübler-Ross) par lesquelles passe une personne apprenant sa propre mort ou celle d’un proche : ⁣
– d’abord le déni de la situation : « tout ça pour une simple grippe, je n’y crois pas ! »⁣
– puis la colère : « franchement, c’est quand même bien frustrant ce qu’il se passe, pourquoi est-ce qu’on n’a pas pu agir avant ou agir différemment… ?» ⁣
– puis le marchandage : « on va quand même pouvoir continuer à vivre un peu comme avant non ? »⁣
– puis la dépression / le désespoir ⁣
– pour enfin cheminer tout doucement (et je n’y suis pas encore) vers l’acceptation. ⁣

Au fond, je sens que ce qu’il se passe est une merveilleuse opportunité d’aller vers une relation plus harmonieuse avec soi et avec le monde. ⁣Car comme le dit Blaise Pascal dans la citation ci-dessous, tout le malheur des hommes viendrait d’une seule chose : ne pas être capable de demeurer en repos dans une chambre. 

Au lieu de chercher un raccourci vers la phase « acceptation », en me convaincant que tout va très bien, je m’autorise à vivre les phases d’avant en plongeant dans l’océan de mes émotions « désagréables ». J’ai l’impression que c’est la meilleure façon pour moi de revenir à la paix. ⁣

Et vous, comment vous vivez la situation ?

 

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